D’aucuns pourraient penser q’une fois la mention « fin » fatidique apposée sur son manuscrit , l’auteur en a fini avec son travail créatif… ils se trompent. Dans la période située entre la rédaction du texte brut et la finalisation d’un roman prêt à imprimer, l’imagination est toujours au programme.
Il y a d’abord la phase de relecture. J’apprécie beaucoup ces moments, où, avec la complicité de Rémi Bertrand, magicien des mots, nous passons au crible chaque tournure, chaque synonyme, chaque virgule,… pour arriver au texte le plus abouti possible. Il s’agit souvent bien plus de musicalité, de style, de variété langagière que de simple syntaxe.
Il y a ensuite une étape très importante à mes yeux : la création de l’illustration de couverture. Pour Le Nouveau Michel H., je savais exactement ce que je voulais. Il fallait qu’on y trouve la figure même de l’écrivain rebelle, sombre et charismatique. Un être dont on doute de la véritable nature, mais par lequel on se sent irrémédiablement attiré. C’est une … IA (tiens, tiens!) qui s’est chargée de donner une image à cet archétype.
Mon éditeur a ensuite proposé une version plus aboutie, où la cigarette laissait la place à un stylo produisant un écran de fumée. Après quelque itérations, rebondissant sur les idées de l’un et l’autre, nous sommes arrivés au résultat que vous connaissez, et qui m’a empli de bonheur. Le Nouveau Michel H. était alors prêt à naître, le processus étant achevé…
L’accueil donné à cette couverture a dépassé mes attentes : pas un lecteur qui n’ait avis tranché sur cet enfumeur ambigu qui pourtant séduit au premier regard. Cette fascination pour l’archétype renouvelé du « grand écrivain » est au coeur du propos du Nouveau Michel H. Voilà donc la couverture d’un livre qui entend tenir ses promesses!
Pour l’acheter, c’est sur la Librairie Corsaire, ou sur la plateforme ou la librairie de votre choix!